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Par manque de structuration, d’organisation et d’assise financière, la moitié des PME ne soufflent pas leur quatrième bougie. Comment les remettre au cœur du tissu économique ?
Malgré la forte croissance du PIB et la remontée fulgurante du pays dans les classements internationaux depuis 2012 en matière de climat des affaires (lire pp. 90-91), les petites et moyennes entreprises (PME) restent le maillon faible du « triomphe » ivoirien. Elles ont été particulièrement affectées par les années de crise : selon l’Institut national de la statistique (INS), leurs investissements ont chuté de près de 100 % entre 2008 et 2011.
Pourtant, selon ce même INS, elles représentent encore plus de 90 % des entreprises du pays, soit environ 13 300 sociétés, dont 9 400 « petites », c’est-à-dire dont le chiffre d’affaires (CA) est inférieur à 150 millions de F CFA (228 000 euros), et 2 760 entreprises de taille « moyenne » (CA entre 150 millions et 1 milliard de F CFA). Mais, comme le souligne l’Organisation des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (OPMECI), plus de la moitié d’entre elles disparaissent au cours de leurs quatre premières années d’existence.
Les facteurs de la disparition des PME ivoiriennes
Un taux de disparition qui tient avant tout à des facteurs internes. Le premier responsable de cette hécatombe est en effet le manque de structuration et d’organisation de ces entreprises, souvent gérées par les membres d’une même famille, dont les responsabilités sont floues, qui ne maîtrisent ni le management ni les outils de gestion.
Par ailleurs, nombreuses sont les PME ivoiriennes créées dans le seul but de ravir un marché captif (c’est-à-dire en vendant des services ou des produits pour lesquels il y a encore peu de concurrence), sans que leur promoteur n’ait de véritable projet.
Ne parvenant pas à s’adapter aux réglementation, nombre de PME-PMI préfèrent rester ou retomber dans le secteur informel
Des facteurs externes contribuent aussi à la vulnérabilité des PME-PMI ivoiriennes. Les longs délais de paiement, notamment en cas de marché public, peuvent les fragiliser, voire les contraindre à mettre la clé sous la porte. La difficulté d’accès au crédit et à l’emprunt ne leur permet ni d’investir ni de faire face aux aléas conjoncturels, comme une baisse ponctuelle de l’activité.
En effet, sachant que plus de 50 % des créances douteuses et non recouvrables sont imputables aux PME-PMI, les banques et établissements financiers, échaudés, rechignent encore à mettre en place les lignes de crédit nécessaires à leur financement. « Les PME ont laissé beaucoup de dettes toxiques dans plusieurs banques locales. Ce n’est pas le financement qui pose un problème en soi, c’est la structuration parfois floue de ces entreprises et, surtout, leur incapacité à fournir des bilans sur deux ou trois ans pour accompagner les dossiers de prêt », explique un banquier abidjanais.
Mise en place d’un programme d’appui au développement des PME-PMI
Plutôt que de disparaître, nombre de PME-PMI préfèrent rester ou retomber dans le secteur informel pour échapper à la pression fiscale ou parce qu’elles ne parviennent pas à s’adapter aux réglementations, malgré l’efficacité du guichet unique des formalités d’entreprises, opérationnel depuis décembre 2012. L’État estime à 60 000 le nombre d’entreprises informelles qu’il espère inciter à régulariser leur situation.
Jeune Afrique
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